Naissance, les processus invisibles de l’incarnation !

Naissance, les processus invisibles de l’incarnation !

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Naissance, les processus invisibles de l’incarnation

Pendant la grossesse, une affinité entre l’esprit et le corps en préparation est nécessaire. C’est elle qui détermine le moment où l’âme, qui est reliée à son futur corps par des fils, mais qui se tient encore à une certaine distance de lui, s’en rapprochera et y pénétrera

La maturation de l’embryon

L’embryologie nous apprend que l’embryon en cours de formation repasse rapidement par toutes les phases de développement parcourues au cours de millions d’années par les êtres vivants. L’embryon ressemble d’abord à un mollusque marin, à un poisson, il passe par le stade des êtres amphibies, puis par celui des êtres terrestres pour remonter toute la lignée des mammifères jusqu’aux grands singes. Il arrive un moment où le fœtus a presque acquis une forme humaine ; c’est alors qu’il donne la possibilité à un esprit de s’incarner en lui.

Quand ce moment arrive-t-il ?

Ce n’est pas lors des premiers quinze jours, car il n’y a pas encore véritablement un corps mais seulement un amas de cellules, d’un diamètre de 1 mm environ. À la fin du premier mois, l’embryon qui a la forme d’un grain de haricot de 5 mm de long, n’a toujours pas de bras, ni de jambes, il a seulement des sortes de minuscules bourgeons à l’endroit où les membres se développeront. Des ébauches d’organes se mettent en place, mais il ne s’agit encore que d’ébauches, non d’organes proprement dits. Bien qu’au cours du 2e mois, le développement du corps et de certains organes progresse suffisamment, les éléments du visage ne font qu’apparaître : deux petites saillies pour les yeux, deux fossettes pour les oreilles… À ce stade, le fœtus ne mesure que 3 à 4 cm et ne pèse que 2 à 3 grammes.

Au cours des 3e et 4e mois, le fœtus s’humanise de plus en plus. Les deux yeux qui étaient très loin sur les côtés de la tête se rapprochent et se recouvrent de paupières, les lèvres se dessinent, les oreilles se forment. Les membres s’allongent, surtout les bras ; les mains sont complètement achevées et les organes génitaux se différencient. De plus, le squelette se met en place et le développement des organes se poursuit activement : le cœur bat, le sang est suffisamment proche de sa composition définitive, les sens perçoivent, la multiplication des cellules nerveuses est quasi terminée, ce qui veut dire que le cerveau est presque fonctionnel.

À la fin du 4e mois, les organes sont à peu près identiques, dans leur structure et leur fonctionnement, à ceux du nouveau-né. Encore une à deux semaines de maturation et plus rien ne s’opposera à l’incarnation de l’esprit, puisque l’affinité entre lui et son futur organisme physique, qui a grandi et pris la forme humaine, sera devenue suffisamment grande..

Le moment de l’incarnation

L’incarnation a lieu au milieu de la grossesse. La mère prend alors conscience de ce moment particulier à travers les premiers mouvements de l’enfant. L’esprit a pris possession du petit corps, qui commence à bouger bras et jambes.

Ces premiers mouvements de l’enfant sont très différents des faibles et spasmodiques sursauts qui étaient ressentis par la mère lors des premiers mois. Après l’incarnation, beaucoup de mères ressentent clairement la proximité de l’âme de l’enfant et sa personnalité.

Selon la nature de l’âme qui s’incarne, le ressenti de la mère peut être porteur de joie ou au contraire d’oppression. Ainsi, l’âme ne s’incarne pas au moment de la fécondation, ni à la naissance, mais au milieu de la grossesse.

Le corps astral

Les explications qui précèdent donnent l’impression que l’âme dans l’au-delà est en mesure de s’incarner, sans plus, dans le corps physique une fois que celui-ci est prêt à la recevoir. En réalité, il n’en est pas tout à fait ainsi.

Ce que l’on appelle le corps astral est le lien nécessaire entre le corps embryonnaire et l’âme. Le corps astral n’est pas le reflet ou l’irradiation du corps physique, comme on le croit généralement, mais le modèle d’après lequel l’organisme physique est bâti. Il ne suit pas la construction du petit corps en formation, mais la précède et la dirige. C’est le moule en trois dimensions qui donne la forme au corps dans son ensemble, et aux organes en particulier. Dans ce moule qu’est le corps astral, les cellules embryonnaires qui se multiplient sont dirigées vers l’emplacement qu’elles occuperont dans l’organisme. Sous l’influence des irradiations particulières à chaque zone du corps astral prévue pour les organes, les cellules cessent d’être indifférenciées pour acquérir leur spécificité : cellules du foie, du cœur, des muscles, etc. La multiplication cellulaire est donc contrôlée et dirigée par le corps astral.

C’est à travers le corps astral que la réaction des cellules devient compréhensible : comment les cellules qui disposent chacune exactement du même bagage génétique sont-elles capables d’agir si différemment ?

Si les gènes ne dirigent pas l’édification de l’organisme, ils n’en contiennent pas moins des informations le concernant. La transmission des caractères physiques héréditaires par les gènes, comme la couleur des yeux, la taille du corps, etc. est une réalité. Mais ces informations sont complétées et individualisées par le corps astral qui les adapte aux caractéristiques de l’âme. Les gènes s’occupent ainsi du gros œuvre, ils transmettent les traits physiques généraux communs aux membres d’une même famille, alors que le corps astral personnalise ces informations, et les individualise pour les faire correspondre aux particularités précises de l’âme qui va s’incarner.

Une fois que le corps physique est construit, le corps astral n’est pas rejeté sous prétexte qu’il est un moule désormais inutile, mais le corps astral reste le pont indispensable permettant à l’esprit d’animer et de diriger le corps.

Le secret de l’irradiation du sang

En dehors du corps astral, lors de chaque incarnation, l’irradiation du sang joue un grand rôle.

Comme tout objet, le sang irradie, c’est-à-dire qu’il émet des radiations qui ressemblent aux irradiations qui émanent du corps astral. En se rejoignant, ces irradiations forment un lien (ou un pont) magnétique entre l’âme et le corps, grâce auquel l’âme peut s’ancrer solidement au corps et rester incarnée pendant toute la durée du séjour terrestre.

L’irradiation du sang, différente d’un individu à l’autre, ne se développe qu’au cours de la grossesse, car le sang doit aussi se former. Le sang humain est caractérisé, entre autres, par la présence de globules rouges qui sont des cellules dépourvues de noyau. Or, pendant les trois premières semaines de son existence, l’embryon a un sang exempt de globules rouges. Lorsqu’il commence à en produire, ceux-ci, contrairement à la normale, possèdent un noyau. Ce n’est que plus tard que ces globules rouges sont fabriqués sans noyau. Il y en a d’ailleurs peu au début et leur nombre augmente au fur et à mesure que les différents organes responsables de leur production se mettent à fonctionner.

Le sang de l’embryon ne devient ainsi que progressivement humain. Et plus il le devient, plus il attire l’âme qui doit s’incarner, jusqu’à ce que le sang ayant acquis la composition voulue, l’incarnation proprement dite se produise. Mais, parallèlement à ce processus d’attraction, un autre a lieu grâce aux irradiations de l’esprit de la mère.

La particularité de la femme

En dehors de ce processus d’attraction, la radiation particulière de la mère est indispensable pour que l’âme puisse s’incarner. Sans femme, aucun enfant n’aurait pu naître, parce que, par ses irradiations, seule la femme peut servir de pont d’un plan à l’autre et que c’est son corps – et non celui de l’homme – qui possède les organes nécessaires à la gestation.

L’homme et la femme se différencient par leur nature et pas seulement par leur physique. En fait, le sexe reflète fondamentalement la façon d’agir. Le propre des esprits masculins est d’agir de manière active, énergique, entreprenante, voire aventureuse et téméraire.

Quant aux esprits féminins, ils agissent de manière passive, douce, prudente, réceptive, conservatrice et protectrice. La femme est plus orientée vers l’intérieur, l’homme vers l’extérieur. Les irradiations qui émanent de l’esprit féminin sont plus fines et leur nature est dirigée vers la «réception».

Ainsi, seules les irradiations d’un esprit féminin sont à même de former le pont jeté par-dessus l’abîme séparant le plan terrestre de celui de l’au-delà, afin que l’esprit du futur enfant puisse le franchir et s’incarner dans le fœtus.

L’irradiation féminine est le préalable absolu à tout processus d’attraction précédant une incarnation. Pour cette raison, il ne serait pas possible de mener une grossesse jusqu’à son terme en dehors du ventre de la mère. Notons que des irradiations faibles ou manquantes, un problème qui se développe grandement de nos jours avec la tendance à la masculinisation, peuvent aussi être cause de stérilité.

L’avortement est-il justifié ?

Le fait que l’âme du futur enfant ne s’incarne qu’au milieu de la grossesse, lorsque le fœtus a quatre mois et demi, justifie-t-il les avortements qui sont pratiqués avant ce moment, comme l’autorise la législation de nombreux pays ?

À première vue, on pourrait le penser, mais en approfondissant un peu les choses on se rend compte que non. Dès la conception, différentes âmes s’approchent des parents. Celle dont les caractéristiques sont les plus proches des leurs va se lier à eux par des fils invisibles.

Si l’existence de fils qui relient l’âme au corps physique n’est pas connue en ce qui concerne la naissance, elle l’est pour ce qui a trait à la mort. Ne dit-on pas, par exemple, d’une personne qui est en train de décéder que sa vie ne tient plus qu’à un fil ? Ce fil est décrit dans la Bible comme étant «le cordon d’argent». Il y est d’ailleurs présenté comme le fil dont la rupture amène la séparation de l’âme et du corps, autrement dit la mort. Un reflet de ces fils n’est-il pas le cordon ombilical qui relie la mère à l’enfant ?

Plus le développement de l’embryon avance, plus les fils se resserrent et relient l’âme du futur enfant à sa future mère. Ils s’habituent l’un à l’autre. Ainsi naissent l’amour maternel et l’amour filial qui sont nécessaires pour la vie qu’ils vont partager pendant les longues années de l’enfance, jusqu’à ce que l’enfant devenu adulte quitte la famille. Le resserrement progressif des liens entre l’âme de l’enfant et son futur corps rapproche en outre de plus en plus l’âme de ses futures conditions de vie. L’âme doit en effet quitter le plan de l’au-delà où elle séjournait, afin de s’adapter peu à peu aux caractéristiques du plan terrestre. Les aspirations inconscientes de l’âme du futur enfant se tournent toujours davantage vers l’incarnation à venir. Avorter, ce n’est pas seulement détruire un organisme vivant et le corps astral qui lui est relié, mais c’est intervenir profondément dans le développement spirituel. L’esprit qui cherche à s’incarner est forcé de se détacher de l’enveloppe terrestre, il est brusquement repoussé vers l’au-delà et ses espoirs sont annihilés.

Mise à part la violence physique qui est exercée sur le fœtus lors d’un avortement, il faut donc aussi prendre en compte les nombreux torts spirituels qui sont faits à l’âme qui voulait s’incarner. Il est beaucoup question des troubles fonctionnels et lésionnels qui résultent d’un avortement pour les femmes concernées et cela non sans raison, car bon nombre d’entre elles parlent également des troubles émotionnels et psychiques qu’elles ont ressentis, tels que culpabilité, douleur morale, remords intenses…

«Peu après l’intervention», atteste l’une d’elles «et dans une première phase de soulagement, j’ai cru que tous mes problèmes étaient résolus. Quelle illusion ! Peu à peu, de façon douloureuse, j’ai réalisé la portée de cet acte : j’avais laissé tuer mon propre enfant ! Je me suis littéralement écroulée sous le poids de cette réalité… J’ai vécu dans le deuil de cet acte durant deux ans et demi. Je savais avoir commis une grande injustice sur la personne de mon enfant et pour moi-même. J’avais laissé supprimer la vie de mon enfant et me l’étais laissé voler alors que je l’aimais déjà. Je devenais la mère d’un enfant mort, c’était insupportable.» (Aide Suisse pour la mère et l’enfant, Bâle)

Ces sentiments, qui se réveillent chez un grand nombre de femmes après leur avortement, ne sont pas le fruit de l’imagination. Ils résultent du vécu intérieur de la mère et correspondent aux processus invisibles qui ont effectivement lieu pendant la grossesse.

Christopher Vasey

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