Pour ceux qui aiment vraiment la viande ne l’éliminez pas totalement mais je pense qu’une légère diminution est bénéfique pour tous !
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Le partage est la clé de la solidarité : beaucoup de positif, de spiritualité, de bien être, de paix et d'amour pour illuminer vos journées !
Pour rester en bonne santé, notre corps doit se nettoyer et se régénérer en permanence. Des milliers de cellules meurent et naissent à chaque instant ; certaines parties du corps sont ainsi entièrement renouvelées en quelques jours, d’autres en quelques années. Il est donc aisé de comprendre que de la qualité de la « matière première » apportée au corps, dépend la qualité de nos cellules. Et cette matière première provient essentiellement des aliments dont nous nous nourrissons. Certes, nous ne sommes pas uniquement ce que nous mangeons car notre corps est aussi sous l’influence de nos émotions et de nos pensées, mais veiller à la qualité de notre alimentation est un facteur essentiel de vitalité et de santé, aussi bien physique que psychique.
Une petite faim ? Rien de plus facile à satisfaire en apparence dans notre monde mais l’alimentation moderne nous nourrit elle vraiment ? Une question légitime si l’on observe que la majeure partie de l’alimentation proposée aujourd’hui dans les circuits de distribution classiques est en réalité :
– dévitalisée : en amont par l’appauvrissement des sols engendrés par des décennies de culture intensive, en aval par les techniques de raffinage et de conservation qui détruisent tout ou partie de certains nutriments (enzymes, vitamines, minéraux, fibres).
– polluée : en amont par les traitements généreusement déversés en agriculture conventionnelle (pesticides, fongicides…) et en aval, par les multiples additifs utilisés dans l’industrie agro-alimentaire (produits anti-germination, conservateurs, exhausteurs de goût, colorants…). Ces multiples produits chimiques ne se contentent pas d’êtres des pollueurs ; ils sont aussi des chélateurs de nutriments vitaux. Ainsi, plus ce que nous mangeons est pollué, plus nous manquons de nutriments essentiels, à la fois par carence d’apport mais aussi par fuite anormale de nos réserves.
– dénaturée : par les techniques qui réinventent les aliments, en amont (hybridation, OGM…), comme en aval avec le développement des « faux » aliments (faux sucre, faux beurre et autres allégés) qui sont de véritables leurres pour le corps.
– et faussement énergétique : la plupart des aliments industriels comportent en général une forte proportion de glucides à haut index glycémique, que ce soit sous forme de sucres ou de céréales raffinées. Ces glucides ont pour particularité de passer très rapidement dans le sang, sans réel effort digestif pour le corps, apportant une sensation d’énergie et de bien être, hélas de courte durée. Seul moyen de retrouver cette sensation : manger à nouveau des aliments sucrés, cercle vicieux à la source des comportements de dépendance au sucre.
Or un taux de sucre stable est essentiel au bon fonctionnement du cerveau et du système nerveux. Grâce aux aliments provocant une forte hausse de glycémie sanguine, le corps reçoit de l’énergie sans aucun effort. Loin de lui permettre d’économiser ses forces, cela l’affaiblit progressivement. En effet, plus la nourriture ingérée est vivante, c’est-à-dire bio, végétale et crue ou cuite à basse température pour préserver intacts ses nutriments vitaux, plus le corps doit fournir un effort pour se l’approprier et la transformer en éléments utilisables pour son propre métabolisme. Dans ce processus, il se renforce et gagne en énergie.
Si on ne donne au corps qu’une nourriture morte, celui-ci l’absorbe passivement, devient paresseux et dépendant de cet apport en fausse énergie. L’alimentation industrielle fournit également de nombreux autres artifices énergétiques sous forme d’additifs alimentaires en tout genre : ces substances excitantes, encore appelées excitotoxines, influencent notamment les systèmes endocrinien et nerveux.
Cette alimentation, qui remplit l’estomac mais ne nourrit pas vraiment, a de sérieux impacts sur la santé physique et psychique :
– sur le plan physique, elle constitue un facteur déterminant dans de nombreuses maladies en constante augmentation telles que le cancer, les allergies, le diabète, les maladies cardio-vasculaires ou auto-immunes.
– sur le plan psychique, elle a un impact direct sur les systèmes endocriniens et nerveux, avec comme conséquences une modification de l’humeur et du comportement (hyperactivité ou apathie, manque de concentration, dépendance, dépression, dégénérescence nerveuse…).
Veiller à manger « équilibré » tel que l’on conçoit l’équilibre alimentaire aujourd’hui, ne nous met pas à l’abri de tels effets délétères.
En effet, la notion actuelle d’équilibre alimentaire tient généralement compte de l’apport énergétique idéal (répartition des calories en protéines, glucides, lipides) ainsi que de la teneur en vitamines et minéraux. Mais elle néglige l’importance de certains facteurs pourtant essentiels à la santé, notamment les enzymes qui constituent un des éléments distinctifs des aliments vivants. Par exemple, on nous recommande de manger cinq fruits et légumes par jour mais pour atteindre ce quota, on place sur le même plan une salade traitée en sachet, une boîte de légumes en conserve et… une assiette de crudités bio fraîchement préparée ! Ainsi, nous pouvons manger en apparence « équilibré » mais mort et laisser l’organisme sur sa faim. Cette faim est plus subtile que celle générée par un estomac vide criant famine, mais toute aussi importante à satisfaire pour la santé et la vitalité.
Car une nourriture dévitalisée et dénaturée nous place à un niveau d’énergie beaucoup plus bas que notre potentiel réel même si nous ne sommes pas « malades » (« être en bonne santé » n’équivaut pas à « ne pas être malade »).
Seuls des aliments vrais et vivants, riches en enzymes, vitamines, minéraux et phyto-nutriments, apportent au corps les éléments subtils dont il a besoin pour se détoxiquer et se régénérer en profondeur, avec à la clé une véritable vitalité. Pour cela, place aux légumes et fruits frais et bio, aux aliments complets et surtout aux champions des aliments vivants : graines germées, jeunes pousses, micro algues de type spiruline ou Klamath, pollen frais… tous très faciles à intégrer dans l’alimentation quotidienne.
Claudine Richard
Les événements qui se succèdent, le manque de temps ou les différentes responsabilités et tâches quotidiennes nous obligent souvent à prendre des repas rapides ou pré-cuisinés et à digérer des produits gras et chimiques. Mais ce ne sont pas les seuls produits toxiques que l’on consomment, puisque l’on trouve également d’autres produits nocifs pour notre santé dans l’environnement : fumée de cigarette, eau polluée, différents métaux… D’où l’intérêt de détoxifier l’organisme !
La fatigue, les problèmes intestinaux, la tension, les maux de tête, les poches sous les yeux, l’obésité, le manque d’énergie, la mauvaise humeur, la dépression et le stress sont considérés comme des indicateurs sérieux qui nous obligent à commencer un régime. Mais que faire exactement ?
Ajoutez des aliments riches en fibres comme les légumes à feuilles vertes (blette, épinards, brocoli), et si c’est possible, crus ou à la vapeur : laitue, agrumes et pruneaux, fruits secs et céréales, comme l’avoine. Il existe également certaines herbes ou des aliments comme :
Enfin, nous vous conseillons d’entamer un régime pour détoxifier l’organisme : vous pouvez consulter un diététicien, un nutritionniste ou un endocrinologue afin qu’il évalue vos besoins et qu’il puisse vous prescrire un régime adéquat et équilibré, puis analyser votre cas afin de déterminer quelle activité physique vous conviendrait le mieux.
L’herbe a robert ou géranium robert, est une mauvaise herbe précieuse dont notre monde moderne a oublié les incroyables vertus. En usage externe elle est utilisée pour le lavage des yeux, pour soigner l’eczéma et pour aider les lésions cutanées à cicatriser rapidement. En gargarisme, elle est efficace dans le traitement des angines, des inflammations des gencives et autres maux de la bouche (dents, aphtes, dartres.)
En usage interne, l’herbe à robert est favorable aux diabétiques, en aidant l’organisme à gérer les pics ou les chutes de glycémie sans pour autant mobiliser systématiquement le pancréas. L’utiliser pour les troubles gastro-intestinaux ou en prévention des calculs dans les voies urinaires peut s’avérer aussi très efficace.
L’herbe à Robert dans son usage
Infusion interne : 1 cuillerée a café pour 1 quart de litre d’eau chaude, laisser infuser 3 minutes, boire 2 tasses par jour.
Infusion externe et gargarismes : 30 gr pour 1 litre d’eau à laisser infuser 10 minutes.
Sur les blessures : prendre les feuilles fraîches, les broyer et les appliquer sur les plis ou lésions.
Notons que les jeunes pouces d’herbe a robert et les fleurs crues sont un vrai régale dans les salades.
Si vous savez ou les trouver je suis preneuse merci 🙂
Les oméga-3 sont bons pour le cerveau ; oui, mais comment l’expliquer ? Dans un article paru dans Science, des chercheurs français ont mis en évidence l’action des acides gras polyinsaturés comme les oméga-3 sur les membranes cellulaires. Ceux-ci leur permettraient de mieux se déformer ; un avantage certain pour les neurones.
Les acides gras oméga-3 n’étant pas fabriqués par l’organisme, ils doivent être apportés par l’alimentation : soit sous la forme du précurseur, l’acide alpha-linolénique (dans les huiles de colza, de lin, les noix…) qui est ensuite transformé en acides gras à longues chaînes EPA et DHA, soit directement sous la forme d’EPA et DHA en mangeant des coquillages, crustacés, poissons gras (saumon, maquereau, hareng, sardines…), voire par des compléments alimentaires. La consommation d’acides gras polyinsaturés oméga-3 favoriserait la santé cérébrale mais aussi celle du système cardiovasculaire.
Dans cet article, des chercheurs de plusieurs unités de recherche basées à Nice, Paris et Poitiers, ont travaillé sur les phospholipides membranaires : des lipides présents dans les membranes cellulaires et qui sont formés à partir d’acides gras. Ils se sont intéressé aux effets de phospholipides polyinsaturés sur des membranes naturelles ou artificielles. Les phospholipides avec des chaînes polyinsaturées sont particulièrement présents dans certaines structures cellulaires comme les vésicules synaptiques. Ces vésicules servent au transport des neurotransmetteurs au niveau des synapses, là où le message nerveux se transmet d’un neurone à l’autre.
Les chercheurs ont montré que les phospholipides possédant des chaînes polyinsaturées facilitaient la déformation et la coupure des membranes. Or, les membranes cellulaires ont parfois besoin de se déformer et se couper pour former des vésicules lors du mécanisme d’endocytose (transport de molécules vers l’intérieur de la cellule). C’est justement ce qui se passe au niveau des neurones où les vésicules synaptiques transportent les neurotransmetteurs vers la synapse, puis se reforment rapidement pour recycler le neurotransmetteur.
Lorsque des acides gras polyinsaturés sont présents dans les phospholipides membranaires, la membrane cellulaire se déformerait mieux, la vitesse d’endocytose est accélérée. Ceci est particulièrement vrai dans des conditions avec peu de cholestérol, une molécule qui sert aussi à fluidifier les membranes. Des mesures biochimiques ont aussi montré que les phospholipides polyinsaturés adaptaient leur conformation dans l’espace à la courbure de la membrane.
Enfin, les phospholipides polyinsaturés augmentaient aussi la capacité de deux protéines – la dynamine et de l’endophiline- à déformer et couper les membranes.
Par conséquent, la présence de chaînes polyinsaturées dans les membranes réduirait le coût énergétique de la déformation des membranes. Ceci favoriserait une endocytose rapide et efficace dans les neurones et un meilleur recyclage synaptique. Dans le cerveau, ces lipides stimuleraient donc les fonctions cognitives.
M. Pinot, S. Vanni, S. Pagnotta, S. Lacas-Gervais, L.A. Payet, T. Ferreira, R. Gautier, B. Goud, B. Antonny et H. Barelli. Polyunsaturated phospholipids facilitate membrane deformation and fission by endocytic proteins. Science ; 8 août 2014.
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